Maude-Aimée Leblanc de retour sur la LPGA: «Mon putter a fait la différence»
«C’est mon putter qui fait maintenant la différence, qui fait que j’ai connu une très bonne saison sur le Symetra Tour.»
Comme toujours avec Maude-Aimée Leblanc, le ton est calme, posé et fluide, fluide comme son puissant élan de golf. Sans s’emporter mais, de toute évidence, satisfaite, enjouée et soulagée de retourner sur le plus grand circuit de golf féminin au monde, la LPGA, elle nous confiait mardi après-midi que son jeu sur les verts a fait d’elle une pro plus en confiance que jamais.
«Mon jeu en général, a-t-elle précisé, comme mes coups de départ, ceux dans l’allée ou encore les approches près des verts, tout cela fonctionnait bien. Sauf que sur les verts, ça n’allait pas du tout. Le problème est maintenant réglé!»
Aujourd’hui, la golfeuse originaire de Sherbrooke dans les Cantons de l’Est et maintenant résidente de Vero Beach en Floride, entreprend le dernier tournoi du Symetra Tour de la saison sans aucun stress, avec l’unique intention de bien faire, de bien jouer, comme d’habitude.
Car il y a une semaine jour pour jour, alors qu’elle se dirigeait au tertre de départ de l’avant-dernier tournoi du Symetra, la commissaire du circuit lui confirmait que son classement faisait en sorte qu’elle finirait officiellement parmi les 10 premières et qui dit finir parmi les 10 premières, dit jouer automatiquement l’année suivant sur le LPGA Tour.
Elle est actuellement 5e au classement général du Symetra Tour. Il s’agit là du résultat d’une excellente saison de compétitions dont elle est très satisfaite. Et dire qu’il y a deux ans, elle annonçait officiellement son retrait du monde du golf après une saison plutôt difficile sur le circuit-école de la LPGA.
Une annonce qui survenait quelques jours avant le début de la phase finale des Q-School, un tournoi échelonné sur deux fins de semaine et qui détermine qui pourront accéder à la LPGA.
«C’est très intense et difficile comme qualification. Tu dois jouer ton meilleur golf sur quatre terrains différents pendant deux fins de semaine. Je suis bien contente d’éviter ces qualifs. Je me mets à la place des filles qui sont 11e ou 12e actuellement et qui doivent, en fin de semaine, lors du championnat final, sortir une grosse performance pour éviter le Q-School… Pas facile de jouer dans ces conditions, ce qui ne sera heureusement pas mon cas», de préciser la pro qui a cumulé des bourses d’un peu plus de 90 000$ jusqu’ici cette saison.
Elle aura donc fait une pause d’un an pendant laquelle elle s’est mariée et a fait l’acquisition de sa première maison. Puis elle a repris goût au golf et a décidé de faire un retour. Et c’est là qu’elle a mis les efforts pour améliorer son jeu sur les verts.
«Je m’entraînais en prévision de mon retour sur les circuits professionnels et tout allait bien sauf sur les verts, rappelle-t-elle. Puis d’autres pros avec qui je jouais m’ont conseillée de contacter le coach Sal Stallone. C’est lui qui a fait toute la différence. Dès lors je me suis sentie en confiance sur les verts. Et quand tu atteints ce niveau de confiance dans cette facette de ton jeu, le reste suit. Tu t’élances mieux car tu sais que peu importe que tu finisses sur le verts à 5 pieds ou 20 pieds du trou, tes chances de réussite sont pratiquement les mêmes.»
C’est donc avec cette confiance retrouvée qu’elle entreprendra fin janvier 2022 la saison de compétitions de la LPGA. Le dernier tournoi du Symetra débute aujourd’hui jeudi (symetra-championnat), puis ce sera le repos. Un long repos, précise-t-elle, jusqu’à quelques semaines avant le début de la reprise des activités sur la LPGA. Et quelles sont ses attentes pour cette prochaine saison sur le circuit majeur féminin?
«Aucune, tranche-t-elle. Tout sera différent: les terrains et les compétitrices…
Alors je vais m’en tenir à ce que j’ai fait cette année sur le Symetra en jouant avec confiance.»
Source: Martial Lapointe – https://golf-ml.com/