Rondes record en 2021 au club de golf ROYAL BROMONT…
Je l’ai déjà écrit dans une chronique datant d’il y a environ trois ans et j’ai d’ailleurs eu le même sentiment lorsque récemment j’ai eu le privilège de pouvoir converser durant plusieurs minutes avec le directeur des opérations golf et professionnel en titre du Royal Bromont, Stéphane Bélanger.
En fait, je dirais qu’à chacune de nos rencontres, c’est vraiment du bonbon, et ce, même si l’homme est occupé, très occupé.
Pour vous donner une petite idée, nous avions convenu d’effectuer l’entrevue pour cette chronique dans « sa » boutique, la boutique du professionnel un bon matin, alors qu’il devait vaquer à ses occupations entre deux clients.
Vaquer à ses occupations, pas vraiment, l’expression ne rendant définitivement pas justice à la réalité, car j’ai pu constater qu’en ce matin-là, un jeudi d’août bien normal, les clients se succédaient les uns à la suite des autres.
« Ça fait une vingtaine d’années que je travaille ici et pour moi, l’achalandage auquel on assiste présentement, c’est du jamais-vu ! », m’avouera d’entrée de jeu ce sympathique gestionnaire.
Bien entendu, la situation qui prévaut — lire tout ce qui a trait à la pandémie — aura grandement aidé la cause de bon nombre de parcours de golf.
« On ne se fera pas de cachettes, c’est évident qu’en raison de la COVID-19, nous connaissons des années record. À titre d’exemple, environ 25 000 rondes ont été jouées chez nous en 2019 alors qu’en 2020, 32 000 rondes l’ont été, ce qui constitue une augmentation de plus de 25 %. Comme cette saison-ci a débuté aussi tôt que le 9 avril, je suis déjà en mesure de te confirmer que nous devrions dépasser ce nombre cette année. On peut donc dire sans trop se tromper que l’industrie connaît un véritable boum, parce qu’ici, en temps normal, on joue entre 24 000 et 26 000 rondes annuellement. Il nous faudra donc trouver un moyen afin de fidéliser tous ces golfeurs. »Stéphane Bélanger est le directeur des opérations golf ainsi que le professionnel en titre au Royal Bromont.
LA VOIX DE L’EST, DANNY GÉLINAS
« Ajoutons aussi que la COVID nous a aussi amené une relève inespérée. Premièrement, notre clientèle a quelque peu changé en ce sens que de plus en plus de familles se sont mises à jouer au golf. De plus, il y a un autre phénomène assez récent que l’on observe, celui de voir jouer des gangs de gars âgés entre 25 et 40 ans qui s’organisent ensemble, ce qui fait en sorte que nous sommes passés de 250 à environ 400 membres pratiquement en une seule année ! », poursuit-il.
« D’ailleurs, on peut les comprendre : non seulement le golf était l’un des seuls sports pouvant être pratiqués durant la pandémie, mais dès qu’ils ont eu le OK pour sortir de la maison, les gens se sont mis à voyager localement tout en profitant des nombreuses promotions qui leur étaient offertes. Chez nous, tu aurais dû voir le nombre de forfaits de type golf-souper-hébergement que nous avons vendus ! À vrai dire, nous en avons tellement vendu que notre salle à manger est pleine tous les soirs ! »
« Et ce n’est pas un phénomène qui est propre seulement qu’à notre région. Partout au Québec, le nombre de membres par club a augmenté puisqu’en se prévalant d’une carte de membre, les gens se donnent ainsi le privilège de pouvoir réserver un temps de départ beaucoup plus tôt que les membres d’un jour. »
Mais comme dans toute chose, il y a ce que l’on pourrait appeler un talon d’Achille. Et dans ce cas-ci, il s’agit du temps de réservation des départs. Question à laquelle le professionnel a offert une réponse sensée, fidèle à son habitude.
« La réservation de temps de départs, c’est devenu le nerf de la guerre, pour ne pas dire une guerre de nerfs ! Je me souviens que dans un temps pas si lointain, les golfeurs nous téléphonaient la journée même afin d’obtenir une heure de départ et il n’y avait aucun problème, on leur trouvait de la place. Maintenant, s’ils veulent jouer à l’heure qu’ils désirent, ils doivent s’y prendre plusieurs jours à l’avance, de là l’importance de la carte de membre. »
« Entre toi et moi, je peux les comprendre de vouloir jouer notre parcours, car nos conditions de jeu sont excellentes, ce qui est tout à l’honneur de notre surintendant Michel Lamarre et de toute son équipe. »
Source: Danny Gélinas – collaborateur La Voix de l’Est – Granby