Jordan Spieth débarque à Augusta en pleine confiance ce mardi…
Jordan Spieth était un golfeur de 20 ans très mature lorsqu’il a disputé son premier Tournoi des Maîtres, et il a failli l’emporter avant que Bubba Watson ne vienne de l’arrière sur les 11 derniers trous pour le vaincre.
Il est aujourd’hui âgé de 27 ans, et se sent plus jeune que jamais auparavant.
C’est ce qui arrive lorsqu’on signe une victoire au golf, et celle-ci s’est produire au moment opportun pour Spieth. Il avait pris part à 82 tournois depuis sa dernière victoire à l’Omnium britannique, une disette si inquiétante que même Spieth s’est mis à douter de sa capacité à rebondir.
Il y est finalement parvenu à l’Omnium Valero du Texas, et en conséquence il croit que cette victoire lui permettra d’entamer le Tournoi des Maîtres du bon pied.
« C’est bien plus simple pour moi depuis 12 heures, puisque je peux regarder vers l’avant et non revenir sur ce qui s’est passé. C’est excitant », a convenu l’Américain.
Spieth s’est pointé au Augusta National sur l’heure du midi lundi, alors que la première journée d’entraînement était en cours. Le parcours est bien différent de celui qui a accueilli les meilleurs golfeurs de la planète il y a cinq mois, à la suite du report du Masters en raison de la pandémie de coronavirus.
Les azalées brillaient de mille feux. Les verts avaient déjà leur légendaire lustre en raison de l’abondance de soleil. Et le parcours est ferme.
Dustin Johnson a enlevé les honneurs en jouant moins-20 en novembre, un record qui « devrait être inégalé pendant encore de nombreuses années », selon Patrick Cantlay.
« Cette semaine, je m’attends à ce que le parcours soit ferme et très rapide, et je crois que c’est la meilleure période de l’année pour le négocier », a évoqué Cantlay.
Spieth semble être à l’aise, peu importe les conditions de jeu. Un an après avoir terminé deuxième à sa première participation au Masters en 2014, il a triomphé par quatre coups. Il a ensuite terminé deuxième en 2016 – l’année où il s’est littéralement effondré sur le neuf de retour, laissant filer un coussin de cinq coups au passage – et il a fini troisième en 2018.
Et maintenant il s’approche à grands pas, même s’il n’y est pas encore parvenu, du joueur qui a complété trois étapes du Grand Chelem avant de célébrer son 24e anniversaire de naissance.
Il croit même avoir une meilleure compréhension de ses moyens, et croit savoir ce qu’il doit faire pour retrouver son niveau de jeu d’antan. Il n’a jamais été en plein contrôle à l’Omnium Valero du Texas, mais il en a fait suffisamment pour triompher.
Et ç’a attiré l’attention des gens à Las Vegas, où ‘Westgate Superbook’ lui a d’abord octroyé une cote de 14-1 au Masters. Après sa victoire, celle-ci a grimpé à 10-1; seul Johnson a davantage la confiance des parieurs.
Spieth a rappelé qu’on le considérait beaucoup plus mature que son âge à sa première participation au Tournoi des Maîtres en raison des décisions qu’il prenait. Aujourd’hui, à 27 ans, il a pensé à Phil Mickelson qui n’a pas gagné de tournoi majeur avant l’âge de 33 ans, et à Brooks Koepka qui a obtenu le premier de ses quatre titres du Grand Chelem à 27 ans.
« La carrière de bien des golfeurs décolle à 27 ans. Il y a bien des façons de voir les choses, a-t-il expliqué. J’aime ma progression… Je vais me retrousser les manches et essayer d’être un petit peu meilleur que la semaine dernière. »
L’histoire ne joue toutefois pas en sa faveur. Seuls quatre champions du Tournoi des Maîtres ont gagné l’épreuve qui l’a précédé, et le dernier fut Mickelson en 2006.
Source: RDS et PGA Tour