Une saison de golf hâtive et achalandée à l’horizon en Estrie… Saison record prédit Martin Ducharme de l’ACGQ
Le beau temps s’installe et les golfeurs commencent à frétiller. Directeur général du Club de golf Château-Bromont et président de l’Association des clubs de golf du Québec, Martin Ducharme s’attend à une saison record. Encore.
Et surtout, Ducharme s’attend un début de saison plutôt hâtif. Dans la région du moins, il prévoit à ce qu’on commence à jouer au golf entre le 9 et le 14 avril. Déjà, aux Cèdres à Granby, on a commencé à frapper des balles.
«Ça regarde très bien, lance Ducharme, qui souligne que les voiturettes sont sorties à son club. Je parle à plein de monde ces temps-ci et le téléphone sonne partout, dans tous les clubs à travers le Québec. Les gens ont très, très hâte de jouer.»
Ducharme, qui est devenu un des personnages les plus influents du monde du golf québécois, souligne un point fort intéressant : ceux et celles qui jouent normalement dans le Sud l’hiver ont été privés au cours des derniers mois et n’en peuvent plus d’attendre.
«À cela, on peut ajouter ceux et celles qui ont passé un hiver très tranquille et qui ont hâte de voir du monde et de bouger un peu. Tout le monde a ses raisons d’avoir envie de renouer avec le terrain.»
Et selon lui, dans la région comme un peu partout au Québec, les terrains sont en bon état, l’hiver n’ayant pas été dur.
«Les gens vont être gâtés, c’est clair.»
Le temps des récoltes
Le golf, après que ses dirigeants aient fait un gros travail auprès de la Santé publique et du gouvernement le printemps dernier, a été le tout premier sport à être déconfiné au Québec. Et Martin Ducharme a l’impression que l’industrie va récolter le fruit de ses efforts cette année.
«On a bien fait les choses l’an dernier et on a gagné la confiance du public, de la Santé publique et du gouvernement. Je pense qu’on va se faire un très bel été.»
Il faut savoir que les gens pourraient jouer au golf demain matin si les terrains étaient prêts à les recevoir. En groupe d’une douzaine de personnes au maximum et en respectant les mesures sanitaires, bien sûr.
«En même temps, on étudie le protocole des restaurateurs, des sports d’intérieur qui utilisent les vestiaires, etc. On veut voir toutes les possibilités, vérifier qu’est-ce qu’on peut faire et qu’est-ce qu’on ne peut pas faire, avant le début de la saison.»
Lorsque la dernière saison a pris fin, l’automne dernier, Ducharme avait surpris en affirmant que la pandémie avait sauvé l’industrie du golf québécois.
«On a enregistré une hausse de 20% des rondes jouées à travers le Québec. Je m’attends à encore mieux cette année. Il faut être prêts!»
Source: Michel Tassé – La Voix de l’Est – Granby