Celui qui a commencé ses premiers tournois dans les Cantons…Laurent Desmarchais amabssadeur du Château Bromont
Laurent Desmarchais déclarait ceci récemment en entrevue :
«Je me suis toujours entrainé pour devenir le meilleur au monde»
La pandémie de la Covid-19 a non seulement affecté toutes nos habitudes de vie, mais aussi les entraînements et le développement des jeunes athlètes.
Ils ont donc dû prendre de nouveaux moyens pour garder la forme tout en sachant qu’il n’y aurait pas beaucoup de compétitions cette année.
Entrevue avec l’un des meilleurs jeunes espoirs du golf québécois, Laurent Desmarchais, associé au club Château Bromont et qui fait partie de l’équipe nationale canadienne.
Marc-Antoine Lessard : Bonjour Laurent, comment vas-tu ?
Laurent Desmarchais : Bien, et toi?
MAL : Bien, merci. Comment s’est passé le confinement pour toi ? T’es-tu ennuyé du golf ?
LD : Oui, je me suis ennuyé du golf, mais en même temps, j’ai pu pratiquer dans mon garage, frapper quelques balles dehors, chiper et putter à l’intérieur, chez moi, donc oui, c’était long, mais j’ai pris ces deux mois pour continuer à m’améliorer au golf et sortir meilleur de ce confinement. J’ai pris plein d’outils différents, j’ai lu des livres, j’ai écouté des vidéos pour le mental, tout ça pour devenir meilleur.
MAL : As-tu repris la compétition et l’entrainement ?
LD : J’ai recommencé à m’entraîner dès le 20 mai, et les compétitions devraient recommencer au début du mois d’août.
MAL : Comment ton entraînement a-t-il changé avec la Covid-19 ?
LD : Nous n’avions pas accès à grand-chose. Normalement, l’hiver je pars pour 4 mois et je reviens au milieu du mois de juin, mais cette année on m’a rapatrié au Québec au milieu du mois de mars à cause du virus, donc j’ai pris des outils différents, j’ai pu m’entraîner à l’intérieur, faire du training physique, j’ai pu faire plus avec les outils à ma disposition et je me suis vraiment amélioré avec ça. Il ne fallait pas que je prenne ces deux mois comme du temps à perdre et me laisser aller. J’ai donc pris ces deux mois pour devenir meilleur et, maintenant, je vois une bonne différence grâce à ça.
MAL : Je suppose que tu t’entraînes dans le sud pendant l’hiver. Est-ce que tu crois qu’il te sera possible de poursuivre ton entrainement l’hiver prochain ?
LD : En fait, à chaque hiver, je ne suis pas dans le sud, mais en Colombie-Britannique avec l’équipe canadienne, donc ça ne devrait pas être un problème car en ce moment, là-bas, il n’y a pas beaucoup de cas. Ça reste cependant encore à voir. Pour ce qui est d’aller dans le sud, je ne prévois pas y aller de sitôt, mais on va voir comment ça va aller, on va voir comment le virus va se propager.
MAL : Seras-tu en mesure de maintenir ton niveau de jeu en sachant qu’il y aura peu de tournoi amateur au calendrier cette année ?
LD : C’est sûr que c’est plus dur de se motiver, car on n’a pas vraiment d’objectifs proches pour qu’on s’entraîne, mais écoute, je me suis toujours entraîné pour devenir le meilleur au monde et cela va toujours me motiver, peu importe les circonstances. Comme je l’ai dit, il va surement y avoir des tournois au milieu du mois d’août, donc ça va me donner un peu de motivation à m’entraîner, à faire le meilleur que je peux.
MAL : Quels sont tes entraînements à l’extérieur des parcours de golf ? As-tu dû créer de nouveaux exercices pour garder la forme pendant le confinement ?
LD : On était toujours en contact avec les entraîneurs canadiens, au début c’était 3 fois par semaine, maintenant une fois par semaine, avec un coach physique de Vancouver qui nous dit quoi faire. Ça se passe au téléphone. Il nous dit quels exercices faire avec les poids, par exemple, pour devenir meilleur dans certains aspects de notre corps. On faisait cela à tous les deux jours, on a vraiment été bien encadrés, bien structurés pendant ce temps et on a vu une belle différence.
MAL : Que penses-tu des tournois à huit clos télédiffusés depuis la reprise de la PGA ?
LD : Ce n’est pas mauvais. Pour les tournois amateurs au Québec, il n’y a jamais vraiment beaucoup de monde qui nous suivent, alors ça ne fera pas une grande différence, mais pour le PGA Tour, c’est sûr que cela fait une grosse différence. Est-ce que c’est une bonne chose ? Je ne sais pas. Dans un tournoi normal, je pense qu’il n’y a pas vraiment d’impact, mais dans des tournois en équipe, comme la Presidents Cup ou la Ryder Cup, ce sont des événements auxquels tu veux avoir des fans pour que l’ambiance soit plus électrisante. Sans fans, ce n’est pas du tout pareil. Je ne pense pas qu’ils devraient présenter ces tournois-là sans fans.
MAL : Pour finir, quels sont tes objectifs pour la prochaine année ?
LD : C’est très simple. À chaque fois que je joue à un tournoi, je suis là pour gagner, je veux gagner à chaque fois que je joue. Je crois d’ailleurs que c’est la même chose pour tout le monde, mais quand je joue un tournoi, je ne suis pas là pour finir deuxième… C’est mon but à chaque tournoi. Je me suis toujours entraîné pour devenir le meilleur au monde!
MAL : Laurent, merci d’avoir pu participer à cette entrevue, on te souhaite du succès lors de tes prochains tournois, et au plaisir de pouvoir te parler de nouveau bientôt.
LD : Merci à toi, au revoir.
Source; Marc Antoine Lessard pour golf Martial-Lapointe.com