Sept raisons qui font du golf le sport de l’heure !
La possibilité d’être entre amis
Le seul endroit — hormis leurs bulles familiales/domestiques — où quelques gars ou des amies de fille peuvent se voir pendant quelques heures et s’amuser, c’est un terrain de golf.
« La réalité est qu’il y a très peu d’activités offertes en ce moment qui permettent aux gens de se réunir et de profiter de la compagnie de leurs amis et famille, » explique Brian Decker, directeur du marketing et des communications du TPC Toronto à Osprey Valley. « Le golf est particulièrement bien positionné pour donner aux gens un moyen sûr de faire exactement cela, et nous pensons que si nous pouvons leur donner un débouché pour échapper au stress que cause cette crise, nous jouons un petit rôle dans notre rétablissement collectif », ajoute-t-il
En tant que milléniaux, nous avons l’habitude d’être en contact constant avec notre monde.
Bien sûr, nous avons pu nous connecter virtuellement avec nos collègues et avons progressé vers les soirées de jeux virtuels ou les 5 à 7 en ligne au cours des quelque 90 derniers jours, mais il n’y a rien qui bat une connexion en personne. Jouer au golf permet cela.
Communication numérique avant tout
Les milléniaux sont soudés à leurs portables, c’est un fait incontournable. Mais cela ne veut pas dire que l’utilisation du téléphone devait être considérée comme négative. De nos jours, les téléphones sont utilisés pour les opérations bancaires et professionnelles, pas seulement pour les jeux ou les sites de rencontres.
Les clubs de golf à travers le Canada ont fait du travail fantastique en temps de COVID-19, misant sur des stratégies de communication numérique tout au long du processus d’ouverture.
Il vous serait difficile désormais de ne pas trouver de parcours utilisant de nouvelles fonctionnalités sur Instagram, comme la fonction « Story », pour voir tout ce qui attend les golfeurs dans les clubs, dès leur arrivée et tout au long de leur ronde.
« Les téléphones intelligents font partie de la vie des milléniaux. Tellement, qu’ils ont indirectement obligé leurs parents et leurs grands-parents à suivre le rythme pour pouvoir être à jour et être témoin de l’évolution de leur propre entourage, » d’analyser David Skitt, le directeur général de l’Association des clubs de golf du Québec. « Ce qui est intéressant, c’est qu’ils sont déjà des passionnés de golf et il faut mentionner qu’ils sont toujours un rouage important de notre industrie. Alors les habitudes de communication des milléniaux a permis d’influencer la garde plus âgée de suivre le rythme. »
Alors que de nombreux terrains de golf ont eu peine à consacrer du temps et du personnel au marketing et aux communications, la COVID-19 a contribué à stimuler la pertinence numérique des clubs de golf.
Il s’agit d’un point positif, car de nombreux milléniaux, dont plusieurs pour la première fois, rechercheront et suivront les clubs de golf qu’ils souhaitent visiter. Les informations fournies, via les canaux numériques et sociaux, sont le moyen idéal de se connecter avec les milléniaux.
Partager son expérience
Les milléniaux sont les premiers à adopter les médias sociaux et, à ce titre, on compte environ 3,5 milliards d’utilisateurs milléniaux des médias sociaux dans le monde. Le golf est la toile de fond idéale pour les milléniaux désireux de partager leurs expériences sur les réseaux sociaux.
Que ce soit pour illustrer une première réunion entre amis depuis des mois, pour se vanter d’avoir pu commander une bière Steam Whistle bien froide au bar (ou dans ce cas, au casse-croûte du 9e ou au pavillon) pour la première fois de l’été, ou encore pour faire voir à tous la lumière parfaite aperçue en fin d’après-midi — publier les images de sa journée sur un parcours de golf est tout indiqué pour le millénial.
« Les médias sociaux ont toujours été une priorité pour nous en matière de communication/marketing pour rejoindre les golfeurs publics, » affirme Mark McLane, directeur général de Golf Prince Edward Island, qui a déclaré que la page Facebook de l’association avait suscité près de 20 000 visites, rien qu’en avril.
McLane ajoute que, avec seulement 27 cas de coronavirus ayant été dénombrés à l’Île-du-Prince-Édouard et aucun décès, la réputation de la province en matière de sécurité et de quiétude sont autant d’attraits pour y attirer les groupes qui voyagent généralement à l’étranger (y compris aux États-Unis) pour le golf.
Une expérience de voyage de golf au Canada est la plateforme idéale pour le partage social, lorsqu’agrémentée d’expériences gastronomiques, de moments d’amitié et, bien sûr, d’une petite balle blanche, car les milléniaux adorent avoir la possibilité de prendre quelques clichés à partager dans leurs fils média.
L’exercice
Comme aucune salle de sport n’est ouverte au Canada, les membres de la Génération Y cherchent des endroits où faire de l’exercice qui excluent idéalement leurs cuisines, leurs chambres ou leurs sous-sols.
Les recherches de Golf Canada suggèrent que les golfeurs brûlent environ 2 000 à 2 500 calories au cours d’une ronde, marchant un minimum de 9 000 mètres. Les golfeurs dépasseront souvent les 10 000 mètres sur 18 trous.
Si le parcours de golf n’est pas juste un endroit pour se retrouver entre amis pour manger un hot-dog à mi-chemin, il demeure un endroit parfait pour brûler le trop-plein de chiens chauds ingurgités pendant la quarantaine.
Retrouver un sentiment de normalité
S’il y a un endroit où les milléniaux peuvent avoir l’impression de participer à une activité « normale », c’est bien sur un parcours de golf.
Ceux et celles qui ont la chance d’avoir accès à une voiture peuvent sauter dedans, aller voir les copains et la famille aux abords du terrain de golf (en tenant compte bien sûr de la distanciation physique prescrite), puis jouer 18 trous ensemble tout en prenant des nouvelles de leur monde avant de rentrer à la maison.
« Le carnet de départ a été bien noirci. Nous n’avons pu répondre à toutes les demandes de réservations lors du premier week-end, » confie Dave Fox, directeur général du Club de golf Islington, ce qui démontre que les gens étaient tout simplement impatients de revenir vers quelque chose qui leur donne l’impression d’une certaine normalité difficile à trouver de nos jours.
Du point de vue commercial aussi, l’industrie du golf au Canada a un impact de 19,7 milliards de dollars sur l’activité économique du pays. Selon les récentes statistiques COVID-19 de l’Université Carleton, les jeunes Canadiens sont plus optimistes quant à la réouverture de l’économie.
« Le golf emploie une foule de personnes, » explique Sam Wills, professionnel adjoint de la PGA du Canada au Deer Valley Golf Club de Regina. « Au niveau économique, ouvrir les terrains de golf est une très bonne chose. »
Pour le bien collectif
Une nouvelle étude menée pendant 10 ans par la Case Foundation auprès de 150 000 milléniaux révèle que l’un des 10 principaux principes à retenir pour ce qui est des milléniaux est qu’ils se soucient des problèmes sociaux.
La capacité des milléniaux à participer à la réouverture de l’économie en toute sécurité, tout en se préoccupant de la santé et de la sécurité de leurs semblables confère au golf une place de choix dans la philosophie du millénial.
« Nous évaluons quotidiennement nos protocoles dans un climat qui est en constante évolution, » explique Brian Mossop, directeur général du Shaughnessy Golf and Country Club. Le club, qui doit accueillir l’Omnium féminin CP de 2020, est demeuré clos pendant plusieurs semaines afin de réévaluer complètement ses services et tous les aspects inhérents à ceux-ci.
Même si la Génération Y continue de pratiquer la distanciation physique, cela peut se faire avec aplomb sur le terrain de golf.
À l’heure actuelle, serait-on tenté d’ajouter, il est plus sécuritaire d’aller jouer au golf que d’aller à l’épicerie…
Espoir
On a tendance à blâmer la Génération Y pour tous les maux, de la disparition de nos chaînes de restaurants, produits ou même de nos céréales préférées. Mais une chose reste vraie : ce groupe garde l’espoir.
Dans une période sans précédent dans notre histoire, lorsqu’on comptabilise tous les aspects positifs du golf (santé physique, santé mentale, santé sociale, plaisir, impact économique, avantages environnementaux, etc.), cela procure aux milléniaux un peu d’espoir quant à ce qui les attend à la sortie de cette pandémie.
Professionnel certifié de la PGA du Québec, et rédacteur du site Au19e.ca, Jean-Sébastien Légaré est enthousiaste.
« La saison 2020 est l’opportunité idéale pour faire connaître notre sport. En tant que professionnel certifié de la PGA du Canada, notre rôle d’enseignant est primordial. C’est à nous de donner la piqûre, d’initier les nouveaux adeptes et de leur fournir des bases solides. Que ce soit pour la technique de l’élan ou l’étiquette du golf en général, c’est notre rôle d’en faire des golfeurs responsables pour demain. »
Que vous vous attaquiez au sport pour la première fois, que vous retourniez au golf après une petite pause ou que vous soyez un joueur de longue date simplement ravi de pouvoir y rejouer cette saison, il est impératif d’observer les directives relayées par votre terrain ou club de golf. Les nouvelles règles qui sont en place reflètent les pratiques exemplaires dictées par les gouvernements et les autorités sanitaires afin que nous puissions tous naviguer cette pandémie mondiale en toute sécurité. Et, bien que votre visite au parcours de golf puisse vous sembler bien différente de celles de l’an dernier, une chose ne doit pas changer : assurez-vous de traiter le personnel du parcours de golf avec respect et compréhension. Nous sommes tous dans le même bateau.
SOURCE : Golf Canada