L’industrie du golf, ses enjeux et nous, les golfeurs
L’industrie du golf au Québec fait face à des enjeux importants. Plus que jamais, tous les secteurs doivent s’unir et se mobiliser. Sachez que nos habitudes en tant que golfeurs et golfeuses n’auront jamais eu un impact aussi important que maintenant pour la suite des choses. Le moment est idéal pour démontrer que notre industrie est l’une des plus responsables de l’économie.
Par définition, un enjeu est ce que l’on peut gagner ou perdre, dans une compétition comme dans une entreprise.
Dans ce cas-ci, il s’agit de toute l’industrie du golf. Malgré le déconfinement progressif, plus les mesures resteront strictes quant aux marges de manœuvre possible dans les clubs de golf, plus les pertes s’accumuleront.
Survivre avec essentiellement les revenus d’abonnements et de droits de jeu est un pari risqué. La gestion des dépenses doit être impeccable, mais notre collaboration – celle des golfeurs et golfeuses – l’est encore plus.
On ne parle pas uniquement d’aller jouer au golf, mais bien de respecter les différentes consignes, et ce, peu importe le club de golf.
La plus importante de toutes concerne vos réservations de temps de départ : être à l’heure et informer le plus rapidement possible le club de golf de votre absence est sans équivoque la meilleure aide que vous pouvez apporter à l’industrie, et ce, beau temps ou mauvais temps.
Si une réservation a été effectuée pour quatre joueurs et qu’il n’y a que deux ou trois joueurs qui se présentent, c’est une perte additionnelle pour les clubs, et c’est d’autant plus frustrant pour les golfeurs qui n’ont pas réussi à obtenir un temps de départ parce que la grille était soi-disant pleine.
La nouvelle réalité, c’est de se présenter au club de golf à l’heure prévue pour prendre le départ, jouer et quitter le club immédiatement après. Combien de temps durera-t-elle ?
Si l’on souhaite voir les règles mises en place s’adoucir au cours de la présente saison, nous devons tous faire notre part et être responsables.
Allez-vous amuser maintenant, vous avez été assez patients!
SOURCE : Jean Sébastien Légaré – Au 19e trou.ca