L’Opinion de Germain Pépin sur le golf aux USA, au Canada et quand au Québec !
En date du 26 avril, la National Golf Foundation établissait à 58% le nombre de parcours de golf ouverts aux États-Unis.
On projetait que ce serait 80% au 3 mai. Pourtant, les États-Unis sont frappés durement par la pandémie.
Cela en dit long. Plusieurs provinces au Canada ont aussi ouverts leurs parcours, dont la Saskatchewan et le Nouveau-Brunswick. Et la clientèle est la même aux États-Unis qu’au Canada. Alors qu’est-ce qu’on attend, en effet, au Québec?
C’est faire preuve d’âgisme que de confiner à résidence les golfeurs de 70 ans et plus, dans le but de les protéger contre un virus virulent et sournois.
On oublie malheureusement qu’il faut distinguer entre ceux qui sont en pleine forme et ceux qui ont des problèmes de santé. Les premiers sont en très grand nombre, ayant eu le souci de faire de l’activité physique, de bien manger et dormir, etc.
On les retrouve souvent sur un parcours de golf pour maintenir leur forme maintenant qu’ils ont terminé de travailler. Les derniers ne les fréquentent pas effectivement, leur santé les en empêchant.
Les consignes de sécurité imposées par les autorités publiques sont nécessaires et elles devront être respectées. Il faut être responsable envers soi et envers les autres. Peu importe qu’on ait 20 ans, 40 ans ou 70 ans. J’ai confiance qu’elle le seront.
Il ne faudrait pas toutefois empirer l’isolement sociétal des aînés en les privant de pratiquer un sport qu’ils adorent. Vivre en société, c’est vivre en famille avec ses enfants et ses petits-enfants, et aussi retrouver ses amis notamment en jouant une ronde de golf avec eux. Autrement, c’est de l’asphyxie sociétale.
Demeurons optimistes, le gros bon sens prévaudra.
Et espérons que ce sera pour bientôt.
SOURCE : Germain Pépin – Bromont