Les terrains ouvrent ailleurs pendant qu’une annonce est attendue au Québec de jour en jour…
Nulle doute que cette semaine, une annonce d’ouverture des terrains de golf au Québec serait la bienvenue car, comme pour tourner le fer 8 dans la plaie, ailleurs les allées sont de nouveau accessibles.
C’est le cas, entre autres, dans quelques provinces canadiennes et en Floride où les annonces de réouverture des terrains se multiplient depuis quelques jours: Oriole Golf Club, Lake Worth Golf Club, Miami Shore, Normandy Shore, etc, ils annoncent tous leur re-opening depuis jeudi dernier.
Le Jacaranda (photo en manchette) est aussi du nombre et, en plus d’annoncer la réouverture, la direction du club a fait part d’importants travaux qui s’amorcent dans les prochaines semaines. Des travaux majeurs où les deux parcours (East et West) connaîtront des modifications importantes.
Selon ce qu’on a appris, cela débutera par le East, cette année, puis en 2021, ce sera au tour du parcours West. Tous les verts seront refaits et plusieurs fosses de sable seront enlevées. Le Jacaranda n’avait pas connu de modifications de cette ampleur depuis 15 ans, soit après le passage de l’ouragan Wilma qui avait causé des dégâts majeurs dans la partie sud-est de la Floride.
Bon, ceci étant dit, revenons au Québec où avant de parler de travaux de rénovation sur les terrains, il faudrait peut-être d’abord penser à les ouvrir! Et comme il l’a été démontré ces derniers jours, ce n’est pas juste pour faire plaisir aux golfeurs impatients, mais aussi pour relancer une industrie qui fait vivre des milliers de personnes.
Selon les responsables des associations de terrains de golf, le moral des troupes tient bon mais la situation est pénible.
«C’est comme dans bien d’autres secteurs touchés par ce confinement, d’expliquer David Skit de l’ACGQ (Association des clubs de golf du Québec), les pertes encourues actuellement, on ne pourra pas les rattraper. Et quand on dit que 52 000 emplois sont associés à l’industrie du golf, on parle de personnes avec des familles. Ce ne sont pas juste des chiffres.»
«Les pertes s’accumulent, de souligner pour sa part le directeur de l’Association nationale des propriétaires de terrains de golf (ANPTGQ), Pierre Pélard. Elles s’accumulent pendant que l’argent sort. Les propriétaires de clubs de golf doivent dépenser de l’argent pour entretenir les terrains mais les revenus ne rentrent pas. Et ce qu’il y a de déplorable également, c’est de faire tout cela dans l’incertitude, de ne pas savoir quand nous pourrons reprendre.»
Certes, les recettes associées aux abonnements saisonniers et aux visiteurs d’un jour sont actuellement absentes mais on doit se rappeler que la reprise des activités ne se fera pas avec les mêmes habitudes; comme le précise régulièrement un célèbre docteur en charge de la santé publique au Québec, le robinet va s’ouvrir mais graduellement. Donc tournois, mariages, banquets et autres réceptions qui seront annulés représentent encore des pertes majeures qui ne seront pas récupérées malgré tous les programmes d’aide gouvernementale qui sont proposés.
Alors vivement une annonce prochaine d’ouverture du golf au Québec.
À propos de l’âge
Comme nous l’avons précisé jeudi dernier, ce n’est pas dans nos habitudes de faire des commentaires mais nous nous risquons de temps à autre lorsque vous insistez…
Ici, nous aimerions donner notre point de vue à propos de l’âge et la reprise des activités, un sujet qui revient souvent dans les médias ces jours-ci.
Cela fait plus de 35 ans que je joue au golf et j’ai joué avec des gens de tous les âges, de 12 à 98 ans, et je jouerai de nouveau avec ces personnes dans 99,9% des cas. Et parmi tout ce monde, cela n’est jamais arrivé de jouer avec un golfeur qui, au matin, quittait le CHSLD ou autre centre de soins de longue durée pour venir jouer et ensuite y retourner. Donc ce ne sont pas des personnes inaptes au jeu qui se rendent sur les terrains.
Ce à quoi je veux en venir, c’est que les gens, peu importe leur âge, qu’ils aient 70 ans ou plus, ne courent pas de façon naturelle vers les risques, bien au contraire, ils les évitent.
Au même titre que quelqu’un qui ne sait pas nager ne se prive pas nécessairement d’aller sur l’eau ou dans l’eau, il prend alors les mesures sécuritaires lui permettant de le faire. Je ne crois donc pas que quelqu’un, qu’il ait 70 ans ou plus ou moins, doive se priver d’aller jouer au golf. Dans le contexte de la Covid-19, il doit toutefois prendre les mesures de sécurité comme devront le faire toutes les personnes désireuses de jouer au golf en 2020.
Des mesures que TOUT LE MONDE devra suivre à lettre, dois-je rappeler, pour éviter de retourner en confinement.
SOURCE : Martial Lapointe – https://golf-martial-lapointe.com/