Les nouvelles règles du golf après la COVID-19
Il s’agit ici d’une vision allongée d’une interprétation sur le jeu lorsque viendra la période « post-COVID-19», mais avant, il faut féliciter le golf.
En moins de deux heures, l’autre matin, David Skitt, directeur général de l’Association des terrains de golf, avait réussi à rassembler la PGA provinciale, les directeurs généraux, les proprios, les surintendants, Golf Québec et des intervenants d’organismes canadiens. Son président Martin Ducharme peut être fier.
Les crises existent aussi afin d’observer ce que sera la suite de la nouvelle réalité, ce que semble absolument prête à faire la coalition.
En demandant de continuer les recommandations du si bon docteur Horacio Arruda, devenu l’ami du Québec, voici une idée de ce que sera le golf pour le retour, qui espérons-le, sera plus tôt que tard.
Les suggestions des nouvelles normes sont…
*Voilà une super occasion de vraiment se discipliner en exigeant de stopper les rondes à pas plus de 4h15 ou 4h30 afin de cesser, enfin et pour longtemps, les « pèlerinages » de six heures.
*Si le public donne, les administrations doivent à leur tour faire leur part, cette fois en distançant les départs de huit à 12 minutes et plus, si possible, afin d’éviter les refoulements de deux groupes en attente au même tertre de départ.
*Pour appliquer ceci, les clubs n’ont surtout pas besoin de la police. Tiens, pourquoi pas envoyer le pro ou son adjoint faire sa part de surveillance sur le terrain pour refiler un conseil ou deux et, qui sait, vendre une série de leçons une fois le premier contact établi ?
*Toujours une seule et unique personne par voiturette motorisée afin de respecter la distanciation sociale de deux mètres ou six pieds, si cruciale à la santé publique.
*Si jamais vous installez deux sacs au support du véhicule, faites la rotation conducteur/marcheur entre chaque trou, ce qui est salutaire pour les… mollets, en désinfectant le volant avant chaque trou.
*Grand merci de votre courtoisie, mais on ramasse les siens et on ne touche plus les bâtons de ses compagnons de jeu.
*Pour réduire vraiment les risques de contagion au plus strict minimum, on garde le fanion dans le fond de la coupe pendant le déroulement du jeu sur les verts.
*Nos surintendants à l’entretien des parcours inversent ou soulèvent les coupes pour éviter de fouiller dans le fond pour récupérer la balle après une autre normale… comme on vous le souhaite tant.
*On fait disparaître les râteaux et c’est avec le pied qu’on nivèle le sable.
*Toujours dans la mesure de réduire les manœuvres tactiles, on retire les lave-balles.
*Dans la même philosophie de la nouvelle norme, on acquitte le plus possible les coûts de jeu via Internet ou les cartes de guichet ou de crédit.
*Le « high five » après un super coup et les poignées de mains à la fin, on arrête ça pour un certain temps, si vous le voulez bien.
*Au terrain d’exercice ou dans les centres d’entraînement, la sécurité est aussi de mise en doublant l’espace entre les aires de frappe.
*Au pavillon, on suit les recommandations de restauration avec une réduction substantielle.
*Peut-être installer quelques tables sur la terrasse et permettre les lunchs le temps nécessaire de se réorganiser?
Au point où nous en sommes, pas vrai qu’il vaut mieux perdre la vente d’une barre tendre et d’une bouteille d’eau à quatre dollars pour les deux, que 40 dollars pour un 18 trous!
SOURCE : Mario Brisebois – www.au19e.ca