Jeffrey Lebeau se sent d’attaque pour l’important tournoi DUC de KENT au Royal Québec…
Il en est à son premier Duc de Kent mais il n’a pas l’intention de se laisser intimider pour autant; Jeffrey Lebeau s’attaque ce matin à la 85e édition de ce célèbre tournoi au Royal Québec avec confiance: «J’ai corrigé les erreurs que j’ai commises au Alexandre de Tunis et je vais jouer de façon patiente, en restant dans le moment présent.»
Le jeune homme de Sherbrooke, associé au club Longchamp, sera sûrement à surveiller aujourd’hui car, comme il le dit, il a apporté les corrections à ses coups de départs qui lui avaient fait défaut lors du premier événement de la triple couronne amateur du Québec, soit l’Alexandre de Tunis.
«Comme je connaissais du succès avec mes coups de driver, a-t-il expliqué lors d’une rencontre hier après-midi, j’avais délaissé cet aspect. J’avais plutôt mis l’accent sur le putting. Mais voilà, cela m’a rattrapé au Tunis.»
Son entraîneur Pierre Lallier, qui l’accompagnait justement hier pour sa ronde de pratique au Royal Québec, a donc été appelé en renfort. «Il a suffi de frapper trois balles avec Pierre pour tout de suite corriger le problème, a-t-il dit, satisfait. Pierre me connait bien, il connait mon élan par cœur et il m’a suffi de quelques swings avec mon driver pour qu’il cible et règle le problème.»
Comme l’entraîneur se trouvait dans le parages, on l’a donc abordé pour qu’il nous parle des chances de son poulain lors du Duc de Kent.
«Il connaît de très bons résultats ces temps-ci avec quelques tops 5, a souligné Pierre Lallier. Jeffrey est très talentueux. Il a tout pour aller loin, ne lui reste qu’à poursuivre son développement pour gagner plus de stabilité. Je crois que, maintenant qu’il s’est grandement amélioré sur les verts et autour des verts, il devrait connaître une belle progression.»
Texas
Jeffrey Lebeau est le fils de Stéphane Lebeau, ex-joueur du Canadien de Montréal. On ne pouvait donc pas passer à côté de la fameuse question: pourquoi le golf et non le hockey? Sa réponse est toute simple: «La piqûre! Je jouais plus au hockey qu’au golf puis, à mes 14 ans, j’ai côtoyé l’entraîneur Pierre Dugas qui, lui, m’a fait apprécié le golf davantage, il m’a donné la piqûre du golf.»
Comme son paternel se débrouille très bien au golf également, il n’est jamais loin pour aider fiston.
«Mon père m’a montré que pour réussir dans une discipline, il faut être polyvalent, explique le jeune homme. Il faut savoir gérer les différents aspects du sport, que ce soit le physique, le mental, l’émotionnel… et peu importe la discipline, que ce soit seul ou en équipe. Cela m’a toujours aidé.»
Et c’est avec ce bagage qu’il poursuivra ses études au Texas, à l’Université de El Paso, où il repart dans un mois avec la ferme intention de faire partie de l’équipe de golf de l’établissement. «Notre coach l’a toujours dit, précise-t-il, tout le monde a ses chances et il faut juste lui montrer que l’on peut aider l’équipe. J’entends bien le faire.»
SOURCE : https://golf-martial-lapointe.com et l’ARGCE