Marc Étienne Bussières,Max Gilbert et Dave Lévesque déçus de la fin des tournois du CCPT en 2019
Début d’après-midi, mardi, Max Gilbert venait de compléter son horaire pour l’été en fonction des différentes compétitions qu’il entendait faire… «Dans les minutes qui ont suivi, raconte-t-il, un courriel entrait et tout ce que je venais de planifier tombait.»
De son côté, Marc-Étienne Bussières (photo en manchette)se pointait à son club, le Longchamp, avec son programme de l’été, question de bien planifier avec la direction ses disponibilités comme enseignant et employé à la boutique… «En après-midi, précise-t-il, tout le programme se retrouvait à la poubelle.»
Joueurs québécois dominants sur le CCPT, Gilbert et Bussières devront finalement faire plus d’heures à la boutique de leur club de golf respectif.
Samedi dernier, Max Gilbert revenait au Québec, quelque peu abattu, après avoir échoué lors des qualifications du MacKenzie Tour, le circuit canadien appartenant à la PGA. Il voyait donc le CCPT comme un refuge idéal pour poursuivre son cheminement professionnel cet été.
«Après avoir reçu le courriel annonçant la fin du CCPT, mentionne-t-il, je suis allé voir le pro Mario Fecteau, à mon club de Saint-Georges et, justement, il a besoin d’un assistant cet été. Donc j’aurai au moins cet emploi.»
Dave Lévesque au club de golf Château Bromont aussi déçu
On ne pouvait écrire à ce sujet sans parler à l’un des pros dominants sur ce circuit à ces débuts d’opération, soit Dave Lévesque du club Domaine Château Bromont. Lui aussi a été surpris mais étant actif sur le comité des joueurs du CCPT, il était quelque peu au fait des problèmes de santé du directeur Jean Trudeau.
«J’espère que d’autres vont récupérer cette business, a-t-il lancé. Car ce circuit a amené de belles choses. Il a permis de créer une excellente relève québécoise. Il y a de jeunes pros qui ont besoin d’un tel niveau de compétition pour poursuivre leur développement.»
Puis il a eu de bons mots pour Jean Trudeau.
«T’as pas idée, a-t-il émis, à quel point tout cela, c’est du travail. C’est une besogne immense, pleine de stress, très exigeante. Jean a toujours été dévoué, dédié à ce circuit et s’il a pris cette décision, c’est sûr qu’il n’avait plus le choix au niveau de sa santé.»
Source: golf-martial-lapointe.com – et – l’ARGCE