Un nouveau conseil d’administration a pris place au Club de golf de Sherbrooke et des investissements de 250 000 $
Nouveau souffle au Club de golf de Sherbrooke
Dans une lettre acheminée aux membres, dont La Tribune a obtenu copie, on apprend qu’un groupe d’investisseurs composé de Roger Côté, de Charles Custeau et d’Éric Dostie se joint à Mélisa Savoie pour assurer la gestion du club de golf.
« Le groupe d’investisseurs avait acquis en 2016 une participation au Club de golf de Sherbrooke alors que la gestion quotidienne était demeurée sous le contrôle de la famille Savoie. L’implication des investisseurs au sein du conseil d’administration permettra d’apporter une contribution complémentaire à la gouvernance […] et une expertise supplémentaire à la gestion des opérations aux bénéfices de ses membres », lit-on dans la lettre.
On y apprend qu’à court terme, l’objectif sera la gestion de la campagne de renouvellement du membership pour la saison 2019 et d’assurer une qualité accrue du parcours et des services pour la nouvelle saison.
« De plus des investissements de près de 250 000 $ sont prévus pour améliorer la qualité de l’expérience des membres par des travaux de rénovation au club-house et l’installation de quatre nouveaux simulateurs de golf haut de gamme dans un environnement convivial et esthétique. Les membres pourront aussi bénéficier des nouvelles installations dès cet hiver et pratiquer leur sport préféré sur les plus beaux parcours de golf du monde », lit-on encore dans la missive.
Le conseiller du district du Golf, Marc Denault, y voit une excellente nouvelle.
« C’était une des craintes qu’on avait, avec l’abolition des référendums, qu’un projet puisse remplacer le golf. C’est pourtant un joyau qui se rapproche d’un milieu naturel. On peut se réjouir parce qu’on parle d’investissements et qu’il est question de conserver les 18 trous. Quand nous avons renommé le district, nous avons choisi le nom du district du Golf justement pour nous assurer que ça demeure un actif pour les Sherbrookois. »
M. Denault indique que de nombreuses rumeurs circulaient depuis six mois et que des citoyens s’étaient montrés inquiets de l’avenir du terrain. Il avait d’ailleurs mentionné à ses collègues qu’il était important de revoir le processus de consultation publique pour assurer aux citoyens une chance de se battre à armes égales dans un dossier comme celui-là.
Il s’est dit disposé à travailler avec le nouveau conseil d’administration.
Source: Jonathan Custeau / La Tribune et l’ARGCE