Camille Lapierre Ouellet de la France…au Québec et à Granby
Super bon texte de Michel Tassé du journal La Voix de l’Est de Granby à lire ce jeudi sur Camille Lapierre Ouellet,
espoir de l’ARGCE au golf junior féminin cette année….
Les aspirations de Camille Lapierre-Ouellet
La Granbyenne Camille Lapierre-Ouellet, 17 ans, est considérée comme l’un des beaux espoirs du golf féminin au Québec et au Canada.
Les victoires qu’elle a remportées le mois dernier à Metcalfe, en Ontario, et à Cavendish, à l’Île-du-Prince-Édouard, combinées à quelques brillantes performances
aux États-Unis, ont fait en sorte que son jeu est maintenant scruté à la loupe partout où elle passe.
« J’aime le golf, j’adore le golf, explique Camille. Certains disent que ce n’est pas un vrai sport et pourtant, c’est une discipline tellement complète.
C’est physique, c’est technique, c’est psychologique. Je suis toujours heureuse lorsque je me lève le matin et que je sais que je m’en vais jouer ou pratiquer. »
L’étudiante en sciences humaines au Cégep de Granby rêve à une carrière dans la LPGA. Et ils sont nombreux à croire qu’elle a le potentiel pour y parvenir.
« J’ai des choses à améliorer, mais je suis persévérante, je ne lâche jamais. Je drive bien et je me tire bien d’affaire sur les verts. J’ai de l’ambition,
mais il n’y a rien de gagné d’avance. »
De la banlieue de Paris à Granby
Camille Lapierre-Ouellet est née au Québec, mais elle s’est retrouvée en France à l’âge de six ans. Son grand-père lui avait enseigné la base du golf,
mais c’est à Sèvres, en banlieue ouest de Paris, qu’elle a véritablement perfectionné son jeu. Elle est de retour à Granby depuis moins d’un an.
D’où le sentiment qu’on a qu’elle sort un peu de nulle part.
« J’ai gagné des tournois en France et j’ai vécu de bons moments là-bas, raconte celle qui est actuellement classée 10e au pays chez les juniors.
Mais c’est notamment en pensant à mon développement qu’on a décidé de revenir au Québec. Je pense que c’était la bonne décision à prendre. »
Revenue à Granby, elle a cherché pour trouver LE bon entraîneur. Et son choix s’est arrêté sur François Bernard, du club Les Cèdres.
« On a rencontré d’autres entraîneurs. Mais François, ça a été un gros coup de cœur. Il connaît son golf, c’est sûr, mais c’est aussi un fin psychologue.
Il a su me mettre en confiance dès le départ. J’aime travailler avec lui. »
Bernard n’a que de bons mots pour Camille, « une élève qui veut constamment apprendre et s’améliorer ».
Aux États-Unis ?
Le temps passe vite et Camille Lapierre-Ouellet devra décider avant longtemps si elle poursuit ses études et son développement sportif au Québec ou aux États-Unis.
« Les universités américaines, c’est le rêve de tout le monde, souligne-t-elle. Ça pourrait être une option intéressante, mais on a des universités à Montréal
qui offrent d’excellents programmes de golf aussi. On verra… »
Camille voue une grande admiration pour Maude-Aimée Leblanc, qui détient sa carte de la LPGA et qui a étudié aux États-Unis.
« C’est clairement mon modèle. Elle ne l’a pas toujours eu facile, mais elle n’abandonne jamais. Elle a de belles qualités et c’est facile de s’inspirer d’elle. »
Une ronde décevante ce mercredi : 84
Mais Camille Lapierre-Ouellet n’a pas joué à son goût, mercredi, lors de la première ronde de l’Invitation Bromont.
Elle était déçue lorsqu’elle a répondu aux questions de l’auteur de ces lignes en fin d’après-midi après avoir ramené une carte de 84, 11 coups au-dessus de la normale.
Le 11e trou (quatre coups au-dessus du par) lui a fait très mal.
« Ça a bien commencé, mais ça s’est gâché par la suite. Il y avait beaucoup de vent et j’ai eu du mal avec les distances. Il va falloir que je joue mieux que ça. »
Trente-trois golfeuses sont inscrites au tournoi de Bromont. La junior Brigitte Thibault (Rosemère) est installée en tête après avoir ramené une carte de 69.
L’action reprend à 8 h jeudi.
P.S. CAMILLE LAPIERRE OUELLET joue sa 2e ronde ce jeudi matin dès 8h36 sur les allées du club de golf Château Bromont et cette fois avec comme
partenaires de jeu mesdames Sabrina Sapone et Maggie Long.
SOURCE : Michel Tassé – La Voix de l’Est Granby et l’ARGCE