Pierre Lallier …coach universitaire de l’année…..”UN PETIT VELOURS”
En 2017, Pierre Lallier a été reconnu comme entraîneur universitaire de l’année et, bien que ce ne soit pas la première fois que ce titre lui est remis, il concède sans aucune hésitation que : « C’est toujours le fun! Et ça fait un petit velours! »
Même si l’entretien se fait au téléphone, on devine aisément qu’il est sincère et flatté. Le travail d’un coach universitaire, rappelle celui qui mène l’équipe du Vert et Or de Sherbrooke depuis plus de 20 ans, en est un, entre autres, de reconstruction constante.
« Quand mes pairs m’ont accordé ce titre, a-t-il relaté, je leur ai dit que tous le méritaient autant que moi. Car ils savent, eux aussi, à quel point il faut refaire notre travail d’une année à l’autre. Selon les départs des étudiants qui ont terminé ou non leurs études, il faut rebâtir, recruter. Mais c’est correct! C’est notre travail! »
Développement des joueurs
L’enseignement du golf, le coaching, Pierre Lallier sait de quoi il parle. Il navigue sur ces eaux depuis une trentaine d’années.
Pro enseignant associé au club Venise, il en a vu des jeunes défiler devant lui, dont celle qui se taille une place au sein de la LPGA depuis quelques années, soit Maude-Aimée Leblanc.
« J’ai travaillé avec elle pendant les quatre ans de son secondaire », se souvient-il.
Puis il rappelle qu’à titre d’entraineur désigné pour la région des Cantons de l’Est, il a développé les programmes de sports-études. Alors les jeunes golfeurs et golfeuses, il les voit venir depuis le primaire, puis les encadre au secondaire et collégial dans le programme sports-études et, enfin, comme coach du Vert et Or, certains se retrouvent dans son équipe.
« J’ai toujours fait du développement des joueurs mon activité première », de dire celui qui enseigne aussi aux adultes désireux de s’améliorer.
Championnat canadien dans la mire
En 2017, l’équipe masculine du vert et Or a terminé cinquième, au niveau provincial.
« Nous n’étions qu’à deux coups d’une participation au Championnat canadien, précise-t-il. Cette année, c’est notre objectif d’aller au championnat national. »
Et quelles sont les chances?
« Vous savez, lance-t-il, on est toujours à un joueur près d’un championnat… Nous avons une bonne équipe, il suffit de trouver un autre bon joueur qui pourrait nous faire gagner des rangs. »
Il rappelle que lors de la finale universitaire, l’automne dernier, Félix Gamache a terminé au cinquième rang.
Ces temps-ci, donc, Pierre Lallier est en pleine période de recrutement. Il doit remplacer un seul départ, en 2018, soit celui de Normand-Pierre Goodhue. Malheureusement pour lui, l’un des ses protégés prometteurs, Jeffrey Lebeau, en est encore à son stage junior. Lebeau se démarque dans sa catégorie et tout porte à croire qu’une fois l’université atteinte, il se tournera vers son coach depuis toujours.
SOURCE : MARTIAL LAPOINTE – [email protected] pour l’ARGCE