Bon début de saison 2017 pour l’estrienne MAUDE AIMÉE LEBLANC sur le circuit de la LPGA
Selon le réputé chroniqueur de golf, l’ami Mario Brisebois résident de North Hatley dans les Cantons de l’Est….
Maude Aimée Leblanc de Sherbrooke connaît un très bon début de saison sur le circuit de la LPGA…..voici son analyse de
notre talentueuse golfeurse de l’Estrie en collaboration spéciale depuis la revue Mon Golf.ca
Maude-Aimée LeBlanc a connu un très bon début de saison 2017 au sein de la LPGA, même qu’à un moment donné en deuxième ronde, elle a mené l’Omnium d’Australie, avant de terminer à égalité en septième place, le meilleur résultat de sa carrière.
Mario Brisebois | MonGolf.ca
Collaboration spéciale
Le développement de la golfeuse de Sherbrooke semble aller dans la bonne direction. Elle a passé quelques années, bien sûr, à faire la navette entre la LPGA et le circuit Symetra. Mais aujourd’hui, elle continue de progresser. L’an passé, ses gains de 173 343 $ lui ont valu la 81e place dans la colonne des boursières.
Au moment d’écrire ces lignes, elle totalisait des gains de 41 231 $ cette année. Ses revenus actuels lui permettent de s’installer en Floride et de poursuivre son entraînement et son développement, mais elle ne roule pas sur l’or. « Je n’ai toujours pas de commanditaires pour l’instant. Je paie les dépenses avec mes résultats », mentionne la brave athlète de 28 ans, comme si elle avait besoin de cette pression additionnelle de joindre les deux bouts, elle qui, déjà, commence à avoir une meilleure idée des coûts que ça nécessite que de devoir voyager et de rivaliser avec l’élite mondiale.
En Australie, Maude-Aimée a terminé le dernier tour avec une carte de 75 (normale 73) pour un cumulatif de -5. Si elle avait terminé à -6 ou -7, cela lui aurait valu le 3e ou le 2e échelon et, conséquemment, des chèques de 63 265 $ ou 120 057 $. Mais avec un résultat de -5, son chèque a été de 28 864 $ !
Une première depuis Jojo
Son jeu a commencé à être véritablement meilleur lors de la Classique ShopRite, au début du mois de juin 2016. Elle avait alors joué 66 en première ronde et conclu le tournoi en 31e place. Elle a survécu à la coupure à ses 15 tournois suivants. Il s’agit d’une première depuis les années de gloire de Jocelyne Bourassa.
Avant sa 7e place à Adélaide, Maude-Aimée LeBlanc n’avait jamais fait mieux que sa 11e place décrochée l’an passé, lors de la Classique de l’Ohio. « J’aurais accepté volontiers ce rang (7e et une place dans le Top 10 pour la première fois de sa carrière au sein de la LPGA) si vous me l’aviez donnée à mon arrivée en Australie, sauf que… », reconnaît celle qui s’est offert tout un cadeau pour son anniversaire qu’elle a célébré le jour de la Saint-Valentin.
Puis, elle ajoute : « Le fait de me retrouver en pareille situation (en compagnie des meneuses) me permet toutefois de me sentir beaucoup plus proche de mes objectifs. »
Depuis une dizaine de mois, Maude-Aimée LeBlanc a gagné ce qui n’a pas de prix dans le sport: la confiance ! Il ne faut pas oublier qu’elle s’est illustrée malgré des conditions difficiles, un fort vent et, surtout, un territoire inconnu.
Un travail d’équipe
Au fil des ans, la santé a souvent ralenti Maude-Aimée LeBlanc et, parfois, de manière très inquiétante. À ce propos, elle y va d’une confidence : « Oui, j’ai craint que les blessures m’empêchent de poursuivre (mon rêve) et il n’y a rien de plus épeurant. »
Mais mettez cette tournure des évènements sur le compte d’une façon plus efficace de faire les choses : « Très heureusement, je me sens maintenant en super forme en travaillant six ou sept fois par semaine avec mon préparateur physique, John Stanley », poursuit-elle.
Maude-Aimée fonctionne avec une équipe qui l’entoure et qu’elle incorpore et apprécie dans sa percée vers le succès. Elle rend d’ailleurs hommage à Denise Lavigne, son entraîneure depuis 10 ans dans les bons moments comme dans les plus éprouvants : « Denise est plus qu’un coach. Elle est une amie, une mère, une confidente. On travaille bien ensemble. On le fait dans le plaisir.
Et lorsqu’il faut trouver des solutions, on le fait encore ensemble », explique-t-elle, reconnaissante envers sa mentor.
source: Mario Brisebois – Mon Golf.ca et l’ARGCE