L’Assoication des golfeurs professionnel du Québec…l’AGP offciciellement en FAILLITE
Bombe à nouveau hier soir dans le monde du golf québécois et l’annonce officielle cette fois de la FAILLITE de l’AGP comme rapportée officiellement ce vendredi dans les quotidiens de Montréal et de Québec par le journaliste Francois David Rouleau dans les pages sportives du journal de Montréal et aussi du journal de Québec…
On demande même, certains PROS, que GOLF QUÉBEC prenne en mains la destinée de cette défunte Association qui se retrouve ce week end en Beauce à St-Georges pour l’OMNIUM MANAC du circuit Canada Pro Tour avec son grand manitou Jean Trudeau…
L’AGP déclare officiellement faillite
Aux prises avec de sérieuses difficultés financières, l’Association des golfeurs professionnels du Québec (AGP) battait de l’aile depuis le printemps. Voilà qu’elle a finalement piqué du nez en déclarant officiellement faillite.
L’AGP a d’ailleurs annoncé sa mort sur la page d’accueil de son site web, jeudi, en publiant la note suivante: «1927-2016. Merci à tous! À la prochaine, nous l’espérons…»
«C’est terminé, a confirmé le président Rémi Bouchard. Il fallait se rendre à l’évidence, nous n’avions pas d’autre choix que de prendre cette décision.»
L’association fondée en 1927, qui comptait plus de 500 membres, éprouvait de lourds problèmes de liquidités. Malgré la vente de son quartier général à Saint-Jean-sur-Richelieu, pour 750 000 $, elle restait dans le rouge avec des coffres vides et des dettes frôlant les six chiffres.
«Nous avons payé tout ce que nous devions payer. Mais on ne pouvait pas emprunter, parce que nous n’avions plus d’actifs, a expliqué Bouchard. Il n’y avait plus aucune solution.
«Quand ce n’est plus rentable, que les revenus sont en baisse et que les dépenses sont croissantes, ça pète», a-t-il ensuite illustré.
L’hiver dernier, l’AGP en était venue à une entente avec son ancien directeur général, Jean Trudeau, pour lui léguer l’organisation des tournois.
Ceux-ci étaient auparavant une méthode efficace pour renflouer les coffres, mais elle s’était toutefois essoufflée au fil des ans. «Les tournois n’étaient pas vraiment la vache à lait de l’association. Nous avions de bons revenus, mais il y avait aussi énormément de dépenses.»
JeanTrudeau stupéfait
Après 25 années de service, Trudeau a donc fondé le Circuit Canada Pro Tour en avril. Pour honorer son contrat, l’AGP devait lui verser une quittance de plusieurs dizaines de milliers de dollars annuellement jusqu’en 2022. Une note qu’elle était dorénavant incapable de payer.
«J’ai appris cette nouvelle avec stupéfaction», a affirmé Trudeau en conversation téléphonique alors que son circuit a fait escale cette semaine à Saint-Georges, en Beauce, pour l’Omnium Manac.
«Je connais cette association comme le fond de ma poche.
«Si la situation avait été aussi pire, je n’aurais jamais signé un contrat jusqu’en 2022, la sachant incapable de payer. Nous avons négocié durant des mois pour en venir à une entente signée le 5 avril avec une quittance complète de six ans.»
Les causes connues le 8 septembre
Les conclusions du rapport du syndic de faillite seront dévoilées le 8 septembre. «Les états financiers de 2015 parlent d’eux-mêmes. On saura toutes les causes de cette faillite. Les membres du conseil d’administration sont intègres. Je n’ai aucune inquiétude face à ma crédibilité», a conclu Bouchard.
Les membres de la défunte AGP du Québec sont pris en charge par la PGA du Canada depuis plusieurs semaines. Le conseil d’administration de l’association nationale décidera du sort des golfeurs québécois. Pour l’instant, ils sont servis par un représentant unilingue anglophone.
La PGA du Canada pourrait décider d’ouvrir un bureau sur le territoire québécois ou octroyer une nouvelle licence. Sa décision sera connue au cours de l’automne.
Entre-temps, les golfeurs professionnels ont déjà reçu leur avis de cotisation pour 2017. Une facture à payer au plus tard le 1er novembre.
source: F.D. Rouleau – Journal de Mtl
Aux prises avec de sérieuses difficultés financières, l’Association des golfeurs professionnels du Québec (AGP) battait de l’aile depuis le printemps. Voilà qu’elle a finalement piqué du nez en déclarant officiellement faillite.
L’AGP a d’ailleurs annoncé sa mort sur la page d’accueil de son site web, jeudi, en publiant la note suivante: «1927-2016. Merci à tous! À la prochaine, nous l’espérons…»
«C’est terminé, a confirmé le président Rémi Bouchard. Il fallait se rendre à l’évidence, nous n’avions pas d’autre choix que de prendre cette décision.»
L’association fondée en 1927, qui comptait plus de 500 membres, éprouvait de lourds problèmes de liquidités. Malgré la vente de son quartier général à Saint-Jean-sur-Richelieu, pour 750 000 $, elle restait dans le rouge avec des coffres vides et des dettes frôlant les six chiffres.
«Nous avons payé tout ce que nous devions payer. Mais on ne pouvait pas emprunter, parce que nous n’avions plus d’actifs, a expliqué Bouchard. Il n’y avait plus aucune solution.
«Quand ce n’est plus rentable, que les revenus sont en baisse et que les dépenses sont croissantes, ça pète», a-t-il ensuite illustré.
L’hiver dernier, l’AGP en était venue à une entente avec son ancien directeur général, Jean Trudeau, pour lui léguer l’organisation des tournois.
Ceux-ci étaient auparavant une méthode efficace pour renflouer les coffres, mais elle s’était toutefois essoufflée au fil des ans. «Les tournois n’étaient pas vraiment la vache à lait de l’association. Nous avions de bons revenus, mais il y avait aussi énormément de dépenses.»
Trudeau stupéfait
Après 25 années de service, Trudeau a donc fondé le Circuit Canada Pro Tour en avril. Pour honorer son contrat, l’AGP devait lui verser une quittance de plusieurs dizaines de milliers de dollars annuellement jusqu’en 2022. Une note qu’elle était dorénavant incapable de payer.
«J’ai appris cette nouvelle avec stupéfaction», a affirmé Trudeau en conversation téléphonique alors que son circuit a fait escale cette semaine à Saint-Georges, en Beauce, pour l’Omnium Manac.
«Je connais cette association comme le fond de ma poche.
«Si la situation avait été aussi pire, je n’aurais jamais signé un contrat jusqu’en 2022, la sachant incapable de payer. Nous avons négocié durant des mois pour en venir à une entente signée le 5 avril avec une quittance complète de six ans.»
Les causes connues le 8 septembre
Les conclusions du rapport du syndic de faillite seront dévoilées le 8 septembre. «Les états financiers de 2015 parlent d’eux-mêmes. On saura toutes les causes de cette faillite. Les membres du conseil d’administration sont intègres. Je n’ai aucune inquiétude face à ma crédibilité», a conclu Bouchard.
Les membres de la défunte AGP du Québec sont pris en charge par la PGA du Canada depuis plusieurs semaines. Le conseil d’administration de l’association nationale décidera du sort des golfeurs québécois. Pour l’instant, ils sont servis par un représentant unilingue anglophone.
La PGA du Canada pourrait décider d’ouvrir un bureau sur le territoire québécois ou octroyer une nouvelle licence. Sa décision sera connue au cours de l’automne.
Entre-temps, les golfeurs professionnels ont déjà reçu leur avis de cotisation pour 2017. Une facture à payer au plus tard le 1er novembre.
Aux prises avec de sérieuses difficultés financières, l’Association des golfeurs professionnels du Québec (AGP) battait de l’aile depuis le printemps. Voilà qu’elle a finalement piqué du nez en déclarant officiellement faillite.
L’AGP a d’ailleurs annoncé sa mort sur la page d’accueil de son site web, jeudi, en publiant la note suivante: «1927-2016. Merci à tous! À la prochaine, nous l’espérons…»
«C’est terminé, a confirmé le président Rémi Bouchard. Il fallait se rendre à l’évidence, nous n’avions pas d’autre choix que de prendre cette décision.»
L’association fondée en 1927, qui comptait plus de 500 membres, éprouvait de lourds problèmes de liquidités. Malgré la vente de son quartier général à Saint-Jean-sur-Richelieu, pour 750 000 $, elle restait dans le rouge avec des coffres vides et des dettes frôlant les six chiffres.
«Nous avons payé tout ce que nous devions payer. Mais on ne pouvait pas emprunter, parce que nous n’avions plus d’actifs, a expliqué Bouchard. Il n’y avait plus aucune solution.
«Quand ce n’est plus rentable, que les revenus sont en baisse et que les dépenses sont croissantes, ça pète», a-t-il ensuite illustré.
L’hiver dernier, l’AGP en était venue à une entente avec son ancien directeur général, Jean Trudeau, pour lui léguer l’organisation des tournois.
Ceux-ci étaient auparavant une méthode efficace pour renflouer les coffres, mais elle s’était toutefois essoufflée au fil des ans. «Les tournois n’étaient pas vraiment la vache à lait de l’association. Nous avions de bons revenus, mais il y avait aussi énormément de dépenses.»
Trudeau stupéfait
Après 25 années de service, Trudeau a donc fondé le Circuit Canada Pro Tour en avril. Pour honorer son contrat, l’AGP devait lui verser une quittance de plusieurs dizaines de milliers de dollars annuellement jusqu’en 2022. Une note qu’elle était dorénavant incapable de payer.
«J’ai appris cette nouvelle avec stupéfaction», a affirmé Trudeau en conversation téléphonique alors que son circuit a fait escale cette semaine à Saint-Georges, en Beauce, pour l’Omnium Manac.
«Je connais cette association comme le fond de ma poche.
«Si la situation avait été aussi pire, je n’aurais jamais signé un contrat jusqu’en 2022, la sachant incapable de payer. Nous avons négocié durant des mois pour en venir à une entente signée le 5 avril avec une quittance complète de six ans.»
Les causes connues le 8 septembre
Les conclusions du rapport du syndic de faillite seront dévoilées le 8 septembre. «Les états financiers de 2015 parlent d’eux-mêmes. On saura toutes les causes de cette faillite. Les membres du conseil d’administration sont intègres. Je n’ai aucune inquiétude face à ma crédibilité», a conclu Bouchard.
Les membres de la défunte AGP du Québec sont pris en charge par la PGA du Canada depuis plusieurs semaines. Le conseil d’administration de l’association nationale décidera du sort des golfeurs québécois. Pour l’instant, ils sont servis par un représentant unilingue anglophone.
La PGA du Canada pourrait décider d’ouvrir un bureau sur le territoire québécois ou octroyer une nouvelle licence. Sa décision sera connue au cours de l’automne.
Entre-temps, les golfeurs professionnels ont déjà reçu leur avis de cotisation pour 2017. Une facture à payer au plus tard le 1er novembre.